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Αλέξανδρος Γ. Σφακιανάκης
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Πέμπτη 30 Νοεμβρίου 2017

Peut-on différencier les formes étiologiques de l’eczéma chronique des mains ? Analyse biologique et moléculaire d’une cohorte prospective

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Publication date: December 2017
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 144, Issue 12, Supplement
Author(s): M. Tauber, S. Lourari, E. Berard, S.-Le-Guedard Mereuze, E. Questel, D. Redoules, M. Simon, C. Paul
IntroductionL'eczéma chronique des mains (ECM) est d'origine multifactorielle mettant en jeu prédisposition génétique, facteurs d'irritation, atopie et allergie de contact.Matériel et méthodesL'objectif principal de notre étude était de comparer, par une analyse statistique univariée, les caractéristiques moléculaires (expression des gènes de l'inflammation et de la barrière cutanée par Real Time reverse transcription quantitative polymerase chain reaction [RT-qPCR] sur prélèvement micro-abrasif, densité en Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermidis par qPCR sur écouvillon, expression de l'interleukine [IL]-8 par ELISA sur écouvillon) et les propriétés fonctionnelles de la barrière épidermique (mesures de la perte insensible en eau et de l'index d'hydratation) au niveau du dos de la main de patients atteints de formes à prédominance atopique/allergique (AA) ou à prédominance irritative (IR) d'ECM. Étaient inclus tous les nouveaux patients présentant un ECM fait de lésions érythémateuses et/ou vésiculeuses et/ou kératosiques localisées sur le dos et/ou la paume d'une ou des 2 mains. Les patients avec patch-tests positifs pertinents et/ou prick tests pneumallergènes positifs et/ou antécédent personnel de dermatite atopique étaient classés dans le groupe AA, les autres dans le groupe IR.RésultatsSoixante et onze patients ont été inclus, dont 42 % d'hommes (n=30). L'âge moyen était de 39 ans (écart-type : 16), 53 patients étaient classés dans le groupe AA (dont 58 % avec antécédent de dermatite atopique) et 18 dans le groupe IR. Le score mTLSS était significativement supérieur dans le groupe AA par rapport au groupe IR (moyenne : 7,6 (3,2) versus 5,7 (2,3), p=0,0239). L'expression des gènes codant pour des protéines de l'enveloppe cornée (involucrine et protéines de la famille SPRR), des jonctions serrées (claudine 1 et ZO1) ou présentant une activité antimicrobienne (cathélicidine et RNase7) était significativement plus basse dans le groupe AA (p≤0,01). Le taux des ARNm de la filaggrine ou des cytokines Th2 était comparable dans les 2 groupes. La densité en S. aureus était significativement plus importante dans le groupe AA (p=0,0012), tout comme le taux d'IL-8 (p=0,0436). Les valeurs de la perte insensible en eau et de l'index d'hydratation étaient comparables dans les 2 groupes.DiscussionCes données permettent de proposer un profil biologique et moléculaire qui différencie les formes à prédominance AA ou IR d'ECM. Les premières sont caractérisées par une expression plus faible des gènes codant pour des peptides antibactériens, une densité élevée de S. aureus et un taux plus élevé d'IL-8. Les formes irritatives sont caractérisées par une expression plus élevée des gènes codant pour des protéines de l'enveloppe cornée et des jonctions serrées, témoignant d'un probable processus de réparation actif de l'épiderme.



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